Le réveil sonne, il est 6h pétante, le moment fatidique est arrivé.
On ne peux même pas prendre une dernière douche avant nos trois jours de randonnée, elle est glacée. On fait les dernières vérifications de notre sacs - que l'on a déjà vérifié 15 fois la veille - et l'on se dirige vers le restaurant pour prendre notre petit déjeuner.
On ne peux même pas prendre une dernière douche avant nos trois jours de randonnée, elle est glacée. On fait les dernières vérifications de notre sacs - que l'on a déjà vérifié 15 fois la veille - et l'on se dirige vers le restaurant pour prendre notre petit déjeuner.
On met nos gros sacs que l'on récupérera après le treck dans le camion et on monte a l'arrière.
Une dizaine de minutes de route nous permet de voir ce fameux volcan. Vu d'ici, il a presque l'air facile. Le camion nous dépose, ça y est, c'est vraiment partit. Le début est assez plat ou en montée légère et donc assez facile, même si l'on transpire à grosse goûte à cause de la température et l'humidité.
Le parcours est composé de "pos", en quelques sortes des étapes. On arrive au pos one après 1h et demi de marche - au lieu de 2h prévu - puis à Pos two 45 min plus tard. Le guide nous propose de déjeuner, mais comme on est sur une bonne lancée, on decide de continuer.
On s'arrête finalement pour déjeuner entre Pos 2 et 3.
On se met quelques mètres à l'écart du chemin et l'on peut voir toute une famille de singe se balader autour de nous.
Alors que l'on commence à s'asseoir par terre, les porteurs - en plus du guide, nous avons six porteurs qui nous suivent et qui, comme leur nom l'indique portent la nourriture, l'eau et le matériel de camping - nous sortent des chaises de campings, on hallucine, c'est un treck 5 étoiles. On est presque gêné de voir ces six porteurs souffrir pour que l'on puisse avoir notre petit confort.
On s'arrête finalement pour déjeuner entre Pos 2 et 3.
On se met quelques mètres à l'écart du chemin et l'on peut voir toute une famille de singe se balader autour de nous.
Alors que l'on commence à s'asseoir par terre, les porteurs - en plus du guide, nous avons six porteurs qui nous suivent et qui, comme leur nom l'indique portent la nourriture, l'eau et le matériel de camping - nous sortent des chaises de campings, on hallucine, c'est un treck 5 étoiles. On est presque gêné de voir ces six porteurs souffrir pour que l'on puisse avoir notre petit confort.
Quelques minutes après s'être posés, on entend les porteurs crier et partir en courant. Nous qui sommes un peu plus haut qu'eux, regardons ce qui se passe, une des bonbonnes de gaz a pris feu.. Finalement, plus de peur que de mal, la bonbonne finit de se vider mais n'explose pas.
Ils se remettent aux cuisines et encore une fois on hallucine. On a le droit à des vrais plats, digne d'un restaurant. Bien loin du sandwich que l'on prend lors d'une randonnée en France.
On se remet en route et ça se corse un peu, la pente commence a être plus raide et il fait de plus en plus chaud.
Plus de 5 heures de marche dans les jambes depuis le matin et on arrive finalement à l'endroit où nous allons passer la nuit. Nous sommes à 2639 m d'altitude. On se permet une petite bière en regardant au dessus des nuages.
La vue est magnifique. Le coucher de soleil l'est encore plus. Après avoir mangé, on se couche dans nos tentes installés par les porteurs.
À 1h du matin, on se réveille pour monter au sommet du Rinjani qui se trouve à 3726m, soit environ 1000m de dénivelé à monter. Si on pensait en avoir chier la veille, on se rend vite compte que c'était de la rigolade. Ici, en plus de la montée très raide, on a les pieds dans la cendre, c'est à dire que lorsque l'on fait deux pas, on recule d'un. On est parfois à quatre pâtes pour pouvoir avancer. Comme ci cela ne suffisait pas, à partir de la moitié, nous faisons face à un vent glacial. Nous continuons à avancer mais nous voyons sur le chemin beaucoup de personnes s'étant réfugiées comme ils pouvaient derrière des rochers pour essayer de se cacher du vent.
Le vent devient de plus en fort, il fait toujours nuit et nous avançons a l'aide des frontales. Nous pouvons donc voir que le chemin que l'on emprunte ne fait guère plus d'un mètre de largeur. A droite et à gauche, le vide. Même le guide hésite à avancer et marque une pause. Finalement, on y va, doucement... On est glacés, on se colle les uns contre les autres derrière une pierre pour avoir un peu de chaleur.
On attends ici 10 minutes et puis la question "Que fait-on ?" Caroline, Romain et Guillaume décident de continuer tandis que nous, les trois autres, préférons attendre sur place. Au bout de 10 minutes, Philippe et moi (Vincent) avons trop froid et nous redescendons pour trouver un meilleur refuge. Sebastien reste sur place.
Au moment où les trois plus courageux commencent à repartir pour continuer l'ascension, le guide préfère attendre un peu en raison de la puissance du vent et du danger. Trop tard! Caroline et Romain sont déjà partis et n'entendent plus les appels du guide, ils continuent donc durant une longue heure pour enfin arriver au sommet. Seul trois personnes sont déjà là haut avant eux. Guillaume et le guide, pour leur part, les rejoindront un quart d'heure plus tard.
On attends ici 10 minutes et puis la question "Que fait-on ?" Caroline, Romain et Guillaume décident de continuer tandis que nous, les trois autres, préférons attendre sur place. Au bout de 10 minutes, Philippe et moi (Vincent) avons trop froid et nous redescendons pour trouver un meilleur refuge. Sebastien reste sur place.
Au moment où les trois plus courageux commencent à repartir pour continuer l'ascension, le guide préfère attendre un peu en raison de la puissance du vent et du danger. Trop tard! Caroline et Romain sont déjà partis et n'entendent plus les appels du guide, ils continuent donc durant une longue heure pour enfin arriver au sommet. Seul trois personnes sont déjà là haut avant eux. Guillaume et le guide, pour leur part, les rejoindront un quart d'heure plus tard.
Nous nous retrouvons tous là où nous avons dormis aux alentours de 9h pour profiter d'un bon petit déjeuner concocté par nos porteurs qui bien entendu ne sont pas montés au sommet.
Malgré ces dures heures de marche dans la nuit, la journée est loin d'être fini. Nous repartons pour cette fois-ci descendre à l'intérieur du cratère - qui est énorme - pendant environs 2 heures. Arrivés en bas, une source naturel d'eau chaude (au moins 40 degrés s'il vous plaît) nous attend pour nous relaxer et surtout nous laver.
Nous remontons ensuite le cratère du côté opposé où nous l'avons descendu - 3h de marche - puis nous arrivons enfin à notre second camp de base.
La journée fut longue, environ 11h de marche et nous ne tardons pas à nous endormir.
Le lendemain est plus simple, même si la fatigue commence à se faire sentir. Il y a 5h de descente prévue que nous expédions en 3h30 tellement que nous sommes pressés de passer à la suite.
La suite, justement, est l'arrivée sur l'île Gili Trawangan, petit endroit paradisiaque au nord ouest de Lombok.
hello Vincent,
RépondreSupprimerSuper !tu nous surprends.
Tu as fait cela avec des tennis ??
Bisous
Maman et papa
Oui oui avec mes petites tennis Adidas qu'on voit sur la deuxième photo.
RépondreSupprimerLa prouessse est encore plus grande.